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Fougères Zoom

20 juin 2013

Le choc des chiffres...

Lors des discussions sur le Plan Local d’Urbanisme, nous avons soulevé les lacunes et les incohérences de la politique menée en matière de logement sur Fougères ville.

Pour illustrer notre propos, rappelons les chiffres de la démographie fougeraise sur les dernières années :

 Population de Fougères   (source INSEE)

 

1982

1990

1999

2007

2009

2010

24 362

22 239

21 779

20 678

19 820

19 779

 

-8,7%

-2,1%

-5,1%

-4,1%

-4,3%

soit une baisse de 19 % de la population communale en 28 ans. Nous avons déjà, à de multiples reprises, souligné la gravité de cette situation, mais les élus actuels semblent davantage préoccupés à la  justifier par des motifs extérieurs à la politique municipale (par exemple liés à la superficie de la commune), plutôt que de chercher à enrayer la tendance.

En parallèle, voici, sur la même période, les chiffres du logement, toujours sur Fougères ville :

Logements   (Source INSEE)

 

1982

1990

1999

2009

Nombre total de logements

10 427

10 287

10 884

11 690

Logements vacants

861

835

747

1 482

% de logements vacants

8,3%

8,1%

6,9%

12,7%

soit sur la même période une hausse de 12 % de nombre total de logements, et surtout de 72 % du nombre de logements vacants (dont les 2/3 dans les logements collectifs). On atteint aujourd’hui un niveau préoccupant : près de 13 % des logements sur Fougères sont inoccupés, et la tendance ne semble pas près de s’inverser.

Nous avions déjà, lors de discussions précédentes, souligné les incohérences entre la démographie de la Ville et les prévisions en matière de logements. Or, le Plan Local d’Urbanisme récemment adopté par le Conseil Municipal ne prévoit, dans la progression du nombre de logements, que 20 % d’entre eux en reconquête de logements vacants. A raison de 260 logements réhabilités en 12 ans (hypothèse très optimiste de réalisation du Programme Local de l’Habitat), les Fougerais peuvent faire eux-mêmes le compte du nombre d’années qu’il faudra pour réhabiliter les 1482 logements vacants…

La Commission d’enquête sur le PLU a elle-même recommandé de prendre en compte la problématique prioritaire que constitue cette reconquête du parc de logements vacants. Vous n’en trouverez quasiment pas trace dans le document final adopté par la majorité municipale.

Bien au contraire, le maire et sa majorité persévèrent dans une politique menée depuis 30 ans, axée sur toujours plus de logements collectifs neufs (sociaux notamment), en faisant l’impasse sur ces chiffres qui fâchent…

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14 juin 2013

L'économie touristique sous perfusion

Lors du dernier Conseil Municipal, le maire a fait voter une nouvelle fois le financement d’une campagne de communication destinée à promouvoir Fougères. Nous n’avons jamais été opposés au principe de telles campagnes, à condition toutefois qu’elles soient efficaces, c’est-à-dire qu’elles permettent d’asseoir durablement la notoriété de Fougères.

Or, que constate-t-on ? La fréquentation touristique a été « dopée » artificiellement les années où il y a une campagne de communication (2010 et 2011), et est retombée l’année dernière à un niveau extrêmement décevant. Les chiffres du château sont révélateurs : 81 785 entrées en 2012 contre 95 173 l’année précédente.  C’est la raison pour laquelle le maire a fait voter le principe d’une nouvelle campagne pour cette année 2013. Où comment dépenser 160 000 euros pour gagner 15 000 entrées !

La réalité, c’est que l’offre touristique à Fougères n’est pas à la hauteur du patrimoine exceptionnel de notre ville. On pourra notamment regretter :

  • La scénographie modeste et surtout « datée » du château : pourtant récente, elle fait appel à des technologies déjà anciennes et ne peut en aucun cas rivaliser avec ce que proposent aujourd’hui la plupart des centres touristiques importants.
  • L’absence de liaison entre Ville basse et Ville haute, maintes fois pointée du doigt (encore récemment lors des discussions sur le Plan Local d’Urbanisme), sans qu’aucune action n’ait été menée par la majorité municipale.
  • Le manque de vitalité commerciale et touristique de la Ville haute, malgré les efforts de nombreux commerçants. Le centre-ville historique a malheureusement été, depuis de nombreuses années, l’un des quartiers de Fougères les plus délaissés.
  • Une offre d’hébergement touristique incomplète : le camping, de par sa situation géographique dans la ville et ses équipements, n’est pas en mesure de répondre aux attentes de nombreux touristes. Par ailleurs, il n’existe toujours pas d’hébergement de luxe, alors que le besoin en a été identifié depuis des années.
  • Une politique de stationnement inadaptée, avec par exemple le maintien de la zone bleue en été dans le centre historique, ou comment visiter Fougères en 1 heure 30 maximum…

Alors, oui, nous sommes d’accord pour lancer de belles campagnes de communication. Mais à condition qu’au préalable, on réponde à ces questions. Sinon, tout cela ne sera que de la publicité mensongère…

29 mai 2013

Lu dans la presse de la Mayenne...

Et plus précisément dans le numéro du samedi 20 avril 2013 (Mayenne ville) :

Fougères. Le forum de la gare va fêter ses 10 ans. Les grosses enseignes qui occupent près de 300 m2 sont présentes depuis le départ. « Le commerce est une activité qui bouge toujours beaucoup », assure Guy Audusseau, conseiller municipal à Fougères. « La création de ce forum a permis de renforcer le centre-ville et de créer de l’animation ». Il faut dire qu’à Fougères un transport urbain permet d’effectuer des navettes entre le forum et le centre-ville historique.

Vous avez bien lu. Nous n’avons rien ajouté, ni rien retiré. A vous d’apprécier et de juger…

29 mars 2013

Réforme des rythmes scolaires encore...

Après avoir affirmé partout qu'il appliquerait la réforme dès la rentrée 2013 dans les écoles de Fougères, Louis Feuvrier déclare dans la presse ce mardi qu'il a décidé d'en repousser l'application à 2014.
Tant mieux, c'est ce que nous réclamions depuis deux mois.
Mais alors pourquoi nous demander de voter là-dessus lors du Conseil Municipal d'hier ?
Cela s'appelle de la parodie de démocratie...

Et le plus drôle, c'est que la veille (au soir) de la parution de l'article de presse dans lequel Louis Feuvrier annonçait sa décision de reporter l'application de la réforme, l'adjointe à l'Education animait une réunion avec les parents d'élèves de la Forairie et leur confirmait bien l'application de celle-ci en septembre 2013 !

Deux conclusions :

1. Le maire prend ses décisions tout seul (mais cela, nous le savions déjà)

2. Il y a un sacré déficit de communication entre les élus de la majorité...

 

4 mars 2013

La semaine de 4 jours et demi dans les écoles fougeraises dès 2013 ?

Lors de la séance du Conseil Municipal de février dernier, l’opposition municipale a interpellé Louis Feuvrier à propos de sa décision de passer les écoles de FOUGERES à la semaine de 4 jours et demi dès la rentrée 2013. En effet, bien que ce dernier s’en défende, sa décision est pratiquement arrêtée, et a d’ailleurs été largement relayée lors de réunions publiques par lui-même ou certains de ses adjoints.

Qu’on ne s’y méprenne pas : nous n’entendons pas discuter du fond de la réforme, ou de l’intérêt pour les écoliers de l’une ou l’autre des organisations du temps scolaire. Le projet de M. Peillon a ses partisans et ses détracteurs, mais il s’agit là de questions de fond qui ne sauraient être débattues que par des spécialistes.

Ce qui pose aujourd’hui problème et que nous avons largement dénoncé, c’est le calendrier de la mise en œuvre de la réforme et la manière dont Louis Feuvrier entend l’imposer à tous.

Voilà en effet une mesure qui a des impacts essentiels en termes d’organisation et de financement sur les écoles, les familles, les services publics, les associations….

Pourtant le maire de FOUGERES décide de passer à la semaine de 4 jours et demi sans avoir pris le temps d’une réflexion approfondie sur tous les aspects du sujet, et sans véritable partenariat avec les structures impactées.

Quels sont, pour re-situer le débat, les principaux impacts de cette réforme ?

En termes d’organisation du temps scolaire, il est prévu des heures de cours supplémentaires le mercredi matin, et un allègement des cours sur les après-midi des autres journées, a priori soit par un allongement de la pause de midi, soit par une fin des cours anticipée en fin de journée. Le temps ainsi libéré, environ ¾ h par jour doit laisser la place à d’autres activités, dites pédagogiques. Chaque établissement scolaire (de la maternelle au primaire) devrait donc d’ici la fin juin construire son projet intégrant ces nouvelles activités.

Ceci appelle de nombreuses questions, que nous avons posées au Conseil Municipal de février, et auxquelles le maire n’a pas répondu :

  • Qui va encadrer ces nouvelles activités, quelles structures d’accompagnement prévoit-on, et pourquoi faire précisément ? Sans réponse à ces questions, la mise en œuvre de la réforme dès septembre 2013 risque fort d’aboutir à la mise en place d’heures de garderie après 15 h 30 dans toutes les écoles de Fougères.
  • Comment la municipalité envisage-t-elle de concilier matériellement les besoins des différentes écoles qui vont se concentrer sur les mêmes créneaux horaires de l’après-midi ?
  • Comment concilier un créneau horaire journalier de ¾ h seulement, avec des activités qui souvent nécessitent un temps de déplacement (activités sportives notamment) ?
  • Qui va prendre en charge financièrement ces accompagnements pédagogiques complémentaires ? Il faut en effet savoir que l’Etat ne prévoit qu’une aide très partielle, et seulement sur la période de démarrage. La Ville, les écoles, ou bien les parents devront donc être les contributeurs.
  • Quel est l’impact financier pour la Ville de FOUGERES et pour les autres acteurs locaux ? Le premier trimestre est pourtant celui des discussions budgétaires pour la Ville ; or, à ce jour, aucune estimation du coût de la mesure n’a été communiquée.
  • Comment vont s’organiser les transports scolaires supplémentaires ? (qu’ils relèvent du Conseil Général, ou qu’ils relèvent du SURF…) Et les cantines ? Quel sera l’impact financier sur ces services ?
  • Comment feront les parents qui travaillent à l’extérieur et n’ont pas forcément la possibilité de venir chercher leur enfant le mercredi midi ? Une prise en charge particulière de ces enfants sera-t-elle prévue?
  • Quel sera l’impact sur le fonctionnement des écoles d’art communautaires qui ont actuellement beaucoup de cours le mercredi matin ?
  • Quel sera l’impact pour les associations fougeraises qui encadrent des jeunes sur des activités le mercredi matin ?
  • Quel sera l’impact sur les emplois du centre de loisirs municipal avec la fermeture du centre le mercredi matin ?

Toutes ces questions sont sans réponse et la concertation avec les différents acteurs concernés quasi-inexistante. Malgré des demandes de rendez-vous formulées dès le début du mois de janvier par certains Directeurs d’école, Louis Feuvrier ne les a reçus tardivement : fin février pour les écoles publiques, début mars pour les écoles privées. De toute manière, ceux-ci ont été informés qu’il ne s’agissait pas de discuter de la date de mise en œuvre, mais seulement des modalités d’application.

Au sein même du Conseil Municipal, il n’y a pas eu de débat sur le sujet. Les autres acteurs locaux (associations, familles) n’ont quant à eux pas été consultés. La municipalité affiche pourtant officiellement une politique de soutien des associations. Mais à quoi bon organiser des Assises sur le sport, la culture, la jeunesse, si l’année suivante, elle omet de discuter avec elles, et en amont, de sujets aussi fondamentaux ?

La seule véritable discussion a lieu au sein de la Communauté de communes, lancée par les maires des autres communes, qui ont d’ailleurs pour la quasi-totalité d’entre eux exprimé leur souhait de voir repousser la mise en œuvre de la réforme. Le délai de mise en œuvre leur semble en effet trop court pour permettre de résoudre toutes les problématiques posées.

Mais Louis Feuvrier semble toujours d’obstiner. Là où de nombreux autres maires en France, et non des moindres, de gauche comme de droite, s’accordent un délai supplémentaire d’un an, il tient toujours à mettre en oeuvre la réforme dès la rentrée 2013 dans les écoles fougeraises.

Qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas de l’intérêt de l’enfant dont il est ici question. Car il ne peut y avoir d’intérêt pour nos écoliers à subir des après-midi d’enseignement désorganisés, ou à avoir des heures de garderie supplémentaires. Les motivations de Louis Feuvrier sont idéologiques, il lui faut être solidaire, envers et contre tout (et contre tous), de la politique du gouvernement.

Les Fougerais jugeront.

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22 février 2013

L'idéologie contre l'école...

Conseil Municipal de ce jeudi : Louis Feuvrier veut imposer la semaine de 4 jours et demi aux écoliers fougerais dès septembre 2013. Voilà une mesure non préparée, non financée, et précipitée... sur laquelle ni les écoles, ni les familles, ni les structures locales, ni les associations n'ont été consultées. Du travail bâclé en perspective, et tout cela pour de pures raisons idéologiques !

26 janvier 2013

Coup de gueule !

Si vous voulez un compte-rendu qui retrace la réalité des séances du conseil municipal de Fougères, ne lisez surtout pas le numéro de ce jour de Ouest-France.
En résumé, les communistes et Louis Feuvrier ont raison et donnent des leçons à l'opposition, tous nos arguments sont passés sous silence, et ceux de la majorité, même les plus approximatifs, sont présentés comme des vérités.
Cerise sur le gâteau, la journaliste indique que je suis presque seule dans mes prises de position, alors que toute l'opposition (la vraie) a voté d'une seule et même voix.
Qu'attend-elle ? Que la majorité silencieuse et moutonnière se désolidarise du maire et exprime une quelconque divergence ?
Impossible, lorsqu'on sait que les séances du Conseil Municipal sont précédées d'une pré-séance qui ne réunit que les élus de la majorité et où Louis Feuvrier s'assure bien que tous les moutons vont suivre...

Isabelle Biard

26 janvier 2013

Emplois d'avenir : de la poudre aux yeux !

Discussion également animée jeudi dernier au Conseil Municipal sur les emplois d'avenir, quand le maire nous propose une délibération fantôme en vue de l'embauche par la Ville d'emplois d'avenir.
Pourquoi fantôme ? Parce qu'on ignore combien d'emplois, pour combien de temps, pour quel métier, pour quelle formation, pour quels débouchés, et comment ils seront accompagnés. Cela fait beaucoup d'incertitudes, ce dont n'ont pas besoin aujourd'hui les jeunes en mal d'emploi.
A la vérité, il s'agit surtout d'une opération "poudre aux yeux" pour les Fougerais, et surtout de soutien au gouvernement, qui en a bien besoin actuellement...

25 janvier 2013

Les communistes dans l'opposition ?

Du nouveau au conseil municipal ! Hier soir, lors de la discussion sur les orientations budgétaires, le maire a vu poindre une seconde opposition : celle des élus communistes, par la voix de Jean-François Garnier. Celui-ci s'est lancé dans une longue et violente diatribe contre la politique du gouvernement, demandant au maire et à la majorité municipale de se joindre à eux dans une protestation générale à destination de François Hollande et de son gouvernement.
Un bon moment pour l'opposition, la vraie, la nôtre. Pour une fois qu'on peut s'amuser un peu lors d'une discussion budgétaire...

8 janvier 2013

Les voeux de Louis Feuvrier...

Ce soir, cérémonie des voeux à Fougères Communauté. L'année dernière, Louis Feuvrier avait présenté les siens au public... pour 2002, avant de se reprendre. 2012 bien sûr, mais le lapsus était révélateur.... Eh bien, devinez... cette année, il a présenté les siens pour... 2003 ! Non, ce n’est pas une blague ! Les années passent, on progresse, mais on a toujours dix ans de retard !

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